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La conscience républicaine : Une urgence en Côte d’Ivoire.

Indignation républicaine contre le « collectif de cadres bété » de Gagnoa. 2ème partie

Construire une conscience politique républicaine pour sauvegarder le leadership économique de la Côte d’Ivoire.

En Afrique de l’Ouest, les « collectifs de cadres ethniques » à l’image du « collectif de cadres bété » de Monsieur Gnahoré Jean-Baptiste  sont une spécificité ivoirienne. Ils véhiculent une culture antirépublicaine anti-démocratique et antilibérale qui menace l’unité politique et le leadership économique de la Côte d’Ivoire. Il faut les combattre en promouvant une conscience politique républicaine populaire

Prenons donc acte du nationalisme ethnique et de la solidarité tribale revendiqués et assumés de Monsieur Gnahoré Jean-Baptiste et de son « collectif de cadres bété » pour souligner que, cette tare qui menace la Démocratie et la République dans les sociétés multiethniques postcoloniales africaines, est singulièrement marquée en Côte d’Ivoire. L’électorat guinéen a tendance à s’organiser selon des polarités ethniques sans que le phénomène ne prenne la forme systématique d’un nationalisme ethnique dirigé expressément contre le régime républicain. A la différence de la Côte d’Ivoire, le projet d’abattre la République en reconfigurant la Loi Fondamentale, le Code électorale et les listes électorales sur la base de critères ethniques  n’a jamais été formulé en Guinée ni au Mali, ni au Libéria ou en Sierra Léone malgré les guerres civiles atroces que ces deux derniers pays ont traversées. Au Mali,  l’irrédentisme touareg a revendiqué, depuis la création du pays, un séparatisme fondé sur la défense d’une identité culturelle en invoquant à tort ou à raison le motif d’une politique du gouvernement centrale jugée ségrégationniste.

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La leçon politique de Moussa Dadis Camara à Laurent Gbagbo et à son gouvernement.

Un célèbre journal panafricain révèle,  dans son édition en ligne de ce lundi 15 juillet 2015, que  « lors d'une audition devant la justice lundi à Ouagadougou, Moussa Dadis Camara a reconnu sa « responsabilité morale » dans le massacre de plus de 150 opposants dans un stade de Conakry le 28 septembre 2009. Cependant, il a rejeté les charges pénales qui pèsent contre lui. ». Moussa Dadis Camara a reconnu sa « responsabilité morale » en tant que président et commandant en chef des forces armées au moment des faits, à « l’image d’un père de famille qui répond des actes posés par ses enfants » a précisé son avocat Me   Jean-Baptiste Jocamey Haba.

Le geste de Moussa Dadis Camara est louable quoique l’image familiale du père qui répond moralement des actes posés par ses enfants doive  cependant être récusée en tant que paternalisme de mauvais aloi. Une cité politique n’est pas une famille biologique. L’image pertinente convenant à la situation  est plutôt celle du dirigeant politique, du chef d’Etat qui répond politiquement des actes commis sous gouvernement.

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