Articles par balises :Entreprenariat

Questions sur le libéralisme de Mamadou Koulibaly.

Mamadou Koulibaly est un libéral. Ce n’est pas un socialiste comme en témoigne l’aveu de taille révélé par l’interview accordée à l’équipe d’UnMondeLibre.org. Il y déclare ceci : « Nous travaillons à promouvoir le libéralisme c’est à dire les libertés et les droits des individus, l’économie de marché, l’entreprise privée, la propriété privée, sur le fondement d’un état de droit sachant que les libertés ne peuvent s’exprimer et s’accroître qu’à travers un cadre institutionnel adapté. »

 Cet engagement politique libéral  semble s’appuyer sur des convictions libérales revendiquées. Mamadou Koulibaly croit que le libéralisme est une force de progrès et d’émancipation des individus et des peuples. Il soutient que « les pays les plus avancés sont ceux qui font la promotion de ces valeurs et de ces principes ». Et le lecteur étonné apprend au détour de cette surprenante interview que Mamadou Koulibaly, ex n°2 du FPI, parti socialiste, était depuis l’année dernière et probablement bien avant la crise post-électorale le créateur du think-tank libéral, Audace Institut Afrique, laboratoire des idées et du programme libéral qui devaient être mis en pratique dans un gouvernement libéral sous sa direction. Mamadou Koulibaly prend le parti de l’entrepreneur, du propriétaire et du créateur de richesses, contre l’Etat interventionniste, planificateur et organisateur de l’économie. Il défend la propriété privée, l’entreprise privée et l’économie de marché, contre la propriété collective, la nationalisation de l’économie et la tutelle d’un Etat entrepreneur.

Lire plus …

L’investissement économique est un impératif démocratique

En Côte d’Ivoire, l’inauguration du Pont Henri Konan Bédié, symbole de la  priorité donnée par le gouvernement ivoirien à la politique d’investissement, donne lieu à des appréciations diverses.

Jugeant que la redistribution des fruits de la croissance est prioritaire, certains Ivoiriens voient,  dans cette infrastructure, le signe caractéristique d’une économie ostentatoire,  soutenue par une politique clientéliste, qui ne répond pas aux besoins pécuniaires concrets des populations. Pour une grande partie des opinions publiques africaines, en effet, les révolutions démocratiques seraient   destinées à construire des Etats qui amélioreraient immédiatement  le quotidien du plus grand nombre à travers une politique active de redistribution.

Lire plus …