Articles par balises :Démocratie substantielle

Sous quelle condition le procès Habré peut-il être normatif en Afrique? 1ère Partie

 

En Afrique Noire, le procès Habré et son verdict deviendront normatifs si l’état de nature juridique qui continue de régenter, dans le fond, les rapports entre les Etats et les sociétés civiles cède le pas à un état juridico-civile et politique. Ils feront jurisprudence si des Etats substantiellement démocratiques remplacent les Etats-tueurs, les Etats-dévoreurs, les Etats-geôliers et les Etats-ogres dont Hissène Habré et un certain nombre de ses pareils, qui ont jusque-là échappé au glaive impartial de la Justice sont les incarnations vivantes. La dynamique de la démocratisation des Etats, inaugurée par l’Esprit du Temps dans les années 1980, laisse espérer qu’il en sera ainsi. Aux peuples africains animés par une conscience et par des valeurs démocratiques, la prédation politique apparaîtra de plus en plus comme un scandale absolu intolérable qui doit tomber nécessairement sous le coup de la Loi pénale et non plus comme un habitus politique tolérable.

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L’élection au suffrage universel des despotes africains. 2ème Partie

Dans les démocraties de parti unique ou de parti dominant, le libéralisme économique,  n’avait pas dans la plupart des cas, réussi  à promouvoir le développement,  à créer une nation, à réaliser l’inclusion sociale et l’intégration économique de la cité  parce que ces régimes politiques étaient fondés sur la négation de l’égalité, de la liberté et de la créativité individuelle et collective.  Tout laisse donc à penser que le mercantilisme  institué des  démocraties procédurales ne produit donc pas  le développement endogène parce qu’il limite  les échanges à l’oligarchie, à la différence du libéralisme économique réel. Il tue la concurrence, donc la créativité et l’émergence des talents, parce qu’il est fondé sur le monopole qu’Adam Smith condamne, et qu’il tend à ne promouvoir que les intérêts des plus forts et des groupes dominants. 

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L’élection au suffrage universel des despotes africains est-elle un progrès de la démocratie? 1ère Partie.

En Afrique Noire, le temps est à l’élection au suffrage universel des despotes  en qualité de garants sécuritaires du nouvel ordre économique et géostratégique. L’épouvantail djihado- terroriste s’est substitué à l’épouvantail de la révolution communiste qui fit les beaux jours des despotes africains du temps de la guerre froide. L’élection au suffrage universel des despotes africains soulève donc de graves interrogations.

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L’Afrique Noire démocratique et libérale est-elle sur la bonne voie ?

En Afrique Noire, la démocratie libérale chemine en titubant sur un chemin étroit bordé de précipices vertigineux. Son projet politique et économique  semble brouillé. Le libéralisme économique n’est-il pas devenu mercantilisme ? Le monopole ne s’est-il pas substitué à la concurrence libérale  au détriment du libre commerce et de l’accès sans discrimination de tous les citoyens aux échanges? La démocratie n’est-elle pas devenue exclusivement procédurale ? Cette démocratie des procédures ne mène-t-elle pas à l’accaparement du pouvoir par l’oligarchie et par la ploutocratie? Le jeu démocratique n’est-il pas faussé ?

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