Soro Guillaume ou la passion insurrectionnelle d’un imposteur, d’un renégat de la République et de la Nation. 1ère partie.

Le document audio de l’insurrection planifiée de Soro Guillaume contient un aveu stupéfiant de taille : l’ex-chef de l’Assemblée nationale avait choisi délibérément  de dénigrer le gouvernement afin de le délégitimer par le mensonge pour assouvir ses besoins de pouvoir absolu.

Il avait choisi, à cet effet,  de trafiquer et de déformer la réalité, de mentir aux Ivoiriens, de les manipuler pour les soumettre à son hubris. Il s’était pour cela doté  de deux armes  de destruction massives : des médias de propagande et de désinformation pour décérébrer les opinions publiques et asservir les esprits et des armes militaires pour capturer le pouvoir en détruisant au besoin  la cité, en réduisant en cendres une décennie d’acquis économiques, sociaux et politiques en matière de modernisation et de développement endogène.

 Comme Henri Konan Bédié, il est entré en dissidence contre le gouvernement pour n’avoir pas reçu, en qualité de récompense tributaire,  le pouvoir d’Etat par dévolution monarchique. Rongé par le ressentiment  il  a alors formulé le projet malveillant de stigmatiser le RHDP,  de noircir le bilan décennal de sa gouvernance. Considérant, en ce projet de type autocratique, le peuple comme une masse malléable et manipulable à souhait, il a pris les Ivoiriens pour de vils instruments et pour des imbéciles. Il a piétiné leur dignité et leur souveraineté.

De l'écoute des propos sidérants que le chef du RACI-GPS  débite sur un ton mécanique de putschiste endurci à l’arrogance sans borne, on retire  l'impression d'avoir affaire à un ego monstrueusement surdimensionné dépourvu de la moindre empathie et du moindre sens de l’Etat, de l’intérêt général et du Bien commun.

Soro Guillaume est prêt à manipuler tout le monde, à instrumentaliser ses complices du PDCI-Bédié, du FPI-Gbagbo, les anciens comzones, les soldats, les fameux 8400 qu’il considère comme de la chair à canon, à incendier la Côte d’Ivoire pour se poser en homme providentiel unique détenteur de la clef de la « paix civile » et de « la réconciliation » et de « la justice »,  des mots vides qui dans sa bouche ne signifiaient rien.  

En cette conception monstrueusement égocentrée, transparait la certitude de la sanglante  guerre fratricide interne  qui aurait opposé les membres de cette plate-forme informe  après leur « insurrection populaire» télécommandée.

 J’avais dénoncé ce dénouement fatal s’il advenait que le peuple Ivoirien se laisse embarquer  dans une insurrection populaire télécommandée (cf."L’option insurrectionnelle des ethno-populistes ivoirien : les motivations profondes d’un projet irrationnel et anti-démocratique » cedea.net, 4 décembre 2019) , ou se trompe dans les urnes lors de la présidentielle 2020  (cf « Les conséquences inéluctables d’une alliance Bédié-Gbagbo », cedea.net, 18 Juillet 2018 cedea.net).

Transparait dans l’écoute de ce document, le profil marqué d’un ennemi de la République, de la Nation et de la démocratie, d’un apprenti autocrate sanguinaire sans foi ni loi.

Soro Guillaume incarne la fausseté . Il formait avec son alter-ego, son conseiller spécial Franklin Nyamsi Wa Kamerun un psychopathe à la langue bifide de menteur spécialisé dans la diffamation et le dénigrement d’autrui un duo infernal d’égrégore du mal.

Premier Ministre, Ministre de la Défense, Président de l’Assemblée nationale, à toutes ses hautes fonctions de l’Etat, Soro Guillaume n’a servi que ses intérêts particuliers et n’a géré que ses ambitions personnelles de pouvoir absolu.

Cet individu qui prétend lutter pour la Justice et la démocratie,  a travaillé à infiltrer l’Etat avec  des pions asservis à ses intérêts privés mégalomaniaques et oligarchiques. Son projet fut de corrompre sournoisement l’esprit des institutions de la République afin de s’en servir comme en témoigne sa dérive factionnelle ethniciste, et sa dissidence contre sa propre majorité politique en tant que chef du parlement ivoirien. Soro Guillaume s’est servi de la République et de la Nation pour promouvoir son ego et les combattu afin de semer le chaos pour soumettre le pays à son hubris de pouvoir absolu.

Cet homme arrogant et orgueilleux était bel et bien un destructeur de cité au sein du RHDP. Comme Henri Konan Bédié son complice probable dont il reste à attester par des preuves factuelles l’implication en ce projet mortifère, il incarnait le contraire radical du programme et du projet sociétal de construction nationale du RHDP bâtisseur de cité.

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