Le Président de la république Alassane Ouattara : l’exemple d’une gouvernance libérale et rationnelle de conviction.

Gardons-nous de déifier le Chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara, d’en faire un démiurge doté de pouvoirs surnaturels au risque de tomber dans un culte de la personnalité qui porterait préjudice à la Cité en occultant la dimension d’exemplarité qu’incarne sa gouvernance caractérisée par le respect des fondamentaux de la République et de ceux du libéralisme qui est son obédience politique.

Comme de rares chefs politiques africains, parmi lesquels figurent Félix Houphouët-Boigny dont il s’inspire, Nelson Mandela ou même Thomas Sankara sur le registre de la gauche radicale, le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara incarne l’idée d’une gouvernance démocratique et républicaine de conviction. Aux cinq sens, il présente, sur le continent,  l’exemple d’une gouvernance libérale conduite dans les règles de l’art  et démontre aux contemporains et pour la postérité  que cette gouvernance ne requiert pas des dons surnaturels et est la portée de tous. Il trace ainsi, en qualité d’exemple à imiter,  un chemin à suivre sur le continent en matière de gouvernance d’obédience libérale.

Cette dimension d’exemplarité  doit constituer la substance des discours sur l’exceptionnalité du chef d’État Alassane Ouattara dans une Afrique marquée par la propension des acteurs politiques à trahir leurs obédiences politiques, à dériver dans une gouvernance erratique et confuse marquée par la démagogie.

La particularité distinctive du chef de l’État ivoirien est de  représenter  un schème pratique local qui donne à voir ce qu’est une gouvernance républicaine, libérale centriste et modernisatrice, et comment se construit la Nation dans le cadre de cette gouvernance.

 C’est en cette qualité d’exemple concret d’une gouvernance rationnelle libérale de conviction, rendue possible par des aptitudes et des capacités technocratiques, cognitives et morales naturelles, que se situe son exceptionnalité historique en Côte d’Ivoire et en Afrique.

La fonction historique suprême des Grands Hommes, dans tous les secteurs d’activités  est d’incarner une idée, de matérialiser la généralité, d’inspirer des conduites d’universalité, d’éclairer les contemporains et la postérité par l’exemple.

 En occultant cette dimension d’exemplarité, cet effort d’incarnation d’une Idée, le culte de la personnalité, qui déifie les Grands Hommes et les transforme  en démiurges au pouvoir surnaturel,  anéantit leur fonction d’inspiration et   d’éclairement.

Le chef de l’Etat ivoirien n’est pas un démiurge doté de pouvoirs surnaturels inimitables et inédits. Il  incarne l’idée d’une gouvernance libérale progressiste qui respecte les réquisits fondamentaux et les principes de la démocratie et de la République.

Dans la gouvernance Ouattara, la puissance publique est mise, comme il se doit, au service d’un programme d’intégration nationale et d’inclusion sociale qu’exige le cahier des charges du régime de démocratie pluraliste républicaine.

Le rôle fonctionnel des partis politiques dans le régime de démocratie pluraliste est d’inclure et d’intégrer, selon leurs obédiences respectives, la pluralité des catégories de la société. Les partis politiques servent à relier la pluralité des catégories de la société civile à l’unité de l’Etat, à représenter et à réconcilier sous la Loi  la diversité des intérêts divergents qui s’affrontent dans la cité.

Un parti politique s’y définit comme parti de gouvernement selon sa capacité à se dépasser comme parti pour représenter la société globale et défendre l’intérêt général, à servir les intérêts de la majorité et celui des minorités. Comme vertu personnelle cette aptitude au dépassement de soi, cette capacité de se situer  dans une position de généralité, au-delà des intérêts particuliers de son parti et de sa personne, fait l’homme d’Etat et constitue la qualité majeure de l’acteur politique dans une démocratie pluraliste.

Dans la personne d’Alassane Ouattara, s’incarne cette triple qualité exigée de tous les acteurs politiques sous le régime de la république et de la démocratie pluraliste : les compétences technocratiques et politiques qui permettent à l’acteur politique de respecter dans la praxis le programme de son obédience partisane, les vertus civiques qui permettent au chef politique de mettre son parti au service de l’intérêt général par delà les intérêts particuliers des catégories sociales qui en constituent l’électorat naturel, les vertus morales d’abnégation qui permettent à l’acteur politique d’abroger sa personne privée pour représenter pleinement le peuple Souverain.

La gouvernance républicaine et libérale de conviction du Chef de l’Etat ivoirien sonne en Afrique noire le glas des gouvernances erratiques sans identité et sans cap. Elle fait voir que leur époque est désormais révolue.

Elle montre  par l’exemple qu’il est en Afrique noire possible de gouverner en libéral, en socialiste et en démocrate dans les règles de l’art en respectant les valeurs et  principes cardinaux de ces obédiences et de ce régime. Elle dénonce les soi-disant socialistes africains qui se revendiquer du socialisme tout en piétinant le principe élémentaire d’égalité et en méprisant les intérêts du plus grand nombre. Elle révoque les « libéraux » africains qui se  revendiquent du libéralisme tout en piétinant le principe élémentaire de liberté, et qui mène  une politique affairiste  de monopole dans une économie rentière. Elle dénonce les soi-disant démocrates africains qui se revendiquent de la  démocratie  tout en piétinant le suffrage universel.

En la gouvernance du chef de l’Etat Ivoirien Alassane Ouattara doit être constamment soulignée cette dimension pédagogique d’exemplarité qui permet d’initier en Afrique noire un commencement de politique universaliste et progressiste dans toutes les obédiences partisanes.

 

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