Dans l'Afrique du 21 ième siècle, la légitimité des acteurs politiques doit être désormais évaluée selon le critère d'inclusion sociale, d'intégration nationale, de reconnaissance de l'Altérité, de modernisation économique et sociale, de démocratie, de revendication et de défense institutionnelle des droits individuels et collectifs.
La légitimité des acteurs politiques en nos États ne doit plus être évaluée selon le critère d'incarnation communautaire et identitaire, d'ethno-nationalisme, d'anticolonialisme, de défense d'une identité culturelle menacée par une domination étrangère, de lutte militaire de libération nationale contre une invasion étrangère, de tiers-mondisme.
CETTE RÉVOLUTION MENTALE ET ÉPISTÉMOLOGIQUE VITALE EST REQUISE DANS L'AFRIQUE DU 21 IÈME SIÈCLE.
Le critère d'anticolonialisme, de nationalisme, de lutte militaire de libération nationale, de révolution prolétarienne marxiste, de tiers-mondisme comme source de légitimation politique fut la superstructure idéologique de l'Afrique combattante contre la domination coloniale dans l'Afrique du 20 ième siècle.
Ce critère de légitimation justifia dans la plupart des États indépendants, des politiques ethno-nationalistes et des régimes autoritaires souvent militarisés et prétendument socialistes qui négligèrent les besoins sociaux du plus grand nombre .
Ce critère de légitimation d'une époque historique révolue est maintenant suranné et obsolète. Il est temps de passer à autre chose en cette nouvelle Afrique du 21 ième siècle.
Il est plus que vitale d'abandonner l'ancienne source de légitimation au profit d'une nouvelle source de légitimation politique requise par les transformations et mutations historiques du continent africain de ce 21 ième siècle.
IL EST TEMPS DE CONSTRUIRE UNE NOUVELLE SUPERSTRUCTURE IDÉOLOGIQUE DE LÉGITIMATION POLITIQUE EN NOS ÉTATS.
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