Monsieur Franklin Nyamsi traite le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, de chef de Gang ! C’est inacceptable!

Monsieur Franklin Nyamsi, durant de longs mois, j’ai longtemps hésité avant de m’adresser à toi directement et publiquement. Je m’adresse à toi publiquement aujourd’hui car je te connais et je connais les différentes étapes de ton parcours. Nous avons été mon épouse et moi depuis 1996, tes soutiens durant de longues années, quelques temps après ton arrivée dans cette Côte d’Ivoire ébranlée par l’Ivoirité dont tu as souffert. Je me suis éloigné de toi écœuré,  à la suite de ma découverte de ton insondable vacuité morale, de ton monstrueux égocentrisme et de ton abyssale ingratitude.

Cela me fait donc pouffer de rire quand je lis, dans ce tissus d’inepties dont tu as le secret, cette phrase au sujet du journaliste Kra Bernard «  Encore un de ces jeunes ingrats qui se refont une vie sous les miettes du gang d’Amadou Gon, après avoir ratissé tous les râteliers disponibles ». Il m’a semblé te reconnaître dans cette phrase. N’est-ce pas de toi dont tu parles ?

Constatant tes dérives langagières qui vont crescendo, j’ai perdu tout espoir quant à ta faculté de te maîtriser. Après le Ministre Hamed Bakayoko que tu avais récemment agoni d’injures, c’est au tour du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly en attendant que vienne le tour du Président de la République en personne, selon ta logique ascensionnelle de grimpeur sans foi ni loi à l’assaut des cimes ivoiriennes.

Je t’adresse donc cette exhortation impérative : un triple « Attention ! ». Tu peux aisément en comprendre le sens. Refrène tes passions. Apprends à te limiter. Sois humble. Reconnais au dessus de toi quelque chose de plus Grand : Le respect de l’Autre, tout simplement, et le Savoir que tu ne posséderas jamais, une tâche infinie comme nous l’enseigne Socrate, le père de la Philosophie.

Plein de toi-même, campé dans le bellicisme permanent et dressé sur tes ergots, tu es resté une pierre brute. Atteint de mégalomanie et de prétention, tu es devenu, à la place que tu occupes un danger pour la Côte d’Ivoire.

L’Ivoirien que tu es, devrait pourtant avoir constamment à l’esprit que notre pays traverse en ce moment des périodes difficiles et dangereuses après la meurtrière crise post-électorale dont elle tente de se relever. En démocratie, le rôle des conseillers, pour autant qu’ils en méritent le titre auprès des hommes politiques, n’est-il pas de contribuer à empêcher la radicalisation des politiques ? N’est-il pas de les aider, par des conseils pondérés de sagesse qui éclairent leurs choix et décisions, à gérer la particularité des situations, à représenter et à servir les intérêts de la société ? N’est-il pas de les aider à construire cette crédibilité politique dont dépend leur stature d’homme d’Etat aux yeux de l’opinion publique ?

Je t’adresse donc, Monsieur Franklin Nyamsi, cette mise en garde parce que je tiens, plus que tout au monde, à la stabilité politique de notre commune patrie qui a, en ce moment, éperdument besoin de paix sociale, d’une culture de la considération et du respect de l’Autre, fondements de la démocratie.

2 Commentaires

Merci de rabattre le caquet à ce Franklin. Captif de son ego, il est navrant de voir le “Philosophe-conseiller” endosser le rôle peu flatteur de haut-parleur de Soro. Il est passé de l’engagement à l’enragement. Tel un vulgaire Trouffion, il n’est plus conseiller mais exécutant. Avec un homme de si petites vertus à ses côtés, il est clair que Soro fait fausse route. Hélas. Bravo à vous pour la qualité de ce mot adressé à Nyamsi. Clair, mesuré, et pleins de sens. Bien à vous.

Un éducateur qui n’a que la glaive à la bouche, est disqualifié. Nyamsi n’est que l’ombre d’un conseiller. Il me rappelle ce trublion de conseiller du PAN d’alors, Mamadou Koulibaly, un certain Dr Ahua Junior qui finalement avait été rapatrié du Canada pour Folie.

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