Le racisme et la xénophobie décomplexés à tonalité esclavagiste des partis et fractions ethnicistes et autochtonistes de l'opposition ivoirienne est une exception honteuse et inédite dans la Sous-région. Ce type de discours n’existe nulle part ailleurs dans les classes politiques des jeunes démocraties pluralistes du continent. A l'exception du parti raciste de l'apartheid en Afrique du sud, il n’existait pas non plus dans les régimes de parti unique.