En une phrase lapidaire « un Baoulé reste un Baoulé », Henri Konan Bédié tente pour une énième fois, comme il en a l’art depuis 1990, de détricoter le processus de reconstruction de notre appartenance commune en Côte d’Ivoire, de briser symboliquement les ponts, de fissurer les routes et les voies de communications que le processus de modernisation de notre société essaie de rétablir entre les collectivités du territoire afin de rebâtir la Nation.