Tentatives multiformes de dés-appropriation du peuple, captation de la décision politique par des minorités actives, manipulation de l’opinion publique, confusion du discours politique, instrumentalisation politique des grandes et petites organisations, des syndicats et des mouvements associatifs, des ethnies et des confessions, privatisation des partis politiques par des oligarchies et des groupes d’intérêts particuliers, prédominance de l’arbitraire et du secret si contraires à la démocratie. La guerre irrationnelle de succession qui fait rage en Côte d’Ivoire depuis deux ans, est entrée dans sa phase la plus active.