Archives pour: septembre 2017

Côte d’Ivoire: que veut Franklin Nyamsi en Côte d’Ivoire?

Mr Franklin Nyamsi, tu es un Ivoirien et un frère en citoyenneté. Mais que cherches-tu réellement en Côte d'Ivoire? Cherches-tu à reconstruire et à sauvegarder l'unité nationale, à défendre l'intérêt général et le Bien commun dans notre pays? Cherches-tu, au contraire, à conquérir la Présidence de la République et l'Etat Ivoirien pour les afficher, comme  trophées personnels sur le blason de ton ego boursouflé en fusillant, à cette fin, par tes salves d'injures et de grossièretés, les officiels ivoiriens et les simples à ta tentative d'OPA?

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L’outrage infligé par Franklin Nyamsi à la mémoire du Professeur Assalé Aka Dominique.

Soutenu à ton arrivée en Côte d’Ivoire par des âmes charitables qui te procurèrent soutiens et provisions quand tu étais dans le besoin et la fragilité, ton ingratitude foncière te conduit à l'irrévérence et au mensonge envers ces derniers. Un exemple me vient en tête. Il illustre ce caractère insigne de ton âme sombre qui ne recule devant aucune outrance. Je me remémore l’outrage final que tu infligeas, au pied de la tombe, à la mémoire du Professeur Assalé Aka Dominique ton enseignant,  l’homme que tu as méprisé et traité de tous les noms d’oiseaux au motif qu’il n’avait pas réussi comme toi l’agrégation.

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Monsieur Franklin Nyamsi traite le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, de chef de Gang ! C’est inacceptable!

Monsieur Franklin Nyamsi, durant de longs mois, j’ai longtemps hésité avant de m’adresser à toi directement et publiquement. Je m’adresse à toi publiquement aujourd’hui car je te connais et je connais les différentes étapes de ton parcours. Nous avons été mon épouse et moi depuis 1996, tes soutiens durant de longues années, quelques temps après ton arrivée dans cette Côte d’Ivoire ébranlée par l’Ivoirité dont tu as souffert. Je me suis éloigné de toi écœuré,  à la suite de ma découverte de ton insondable vacuité morale, de ton monstrueux égocentrisme et de ton abyssale ingratitude.

Cela me fait donc pouffer de rire quand je lis, dans ce tissus d’inepties dont tu as le secret, cette phrase au sujet du journaliste Kra Bernard «  Encore un de ces jeunes ingrats qui se refont une vie sous les miettes du gang d’Amadou Gon, après avoir ratissé tous les râteliers disponibles ». Il m’a semblé te reconnaître dans cette phrase. N’est-ce pas de toi dont tu parles ?

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Côte d’Ivoire. Le RDR, allié naturel et idéologique du PDCI.

En démocratie libérale pluraliste, les coalitions et les alliances électorales entre partis politiques  se concluent sur la base de la concordance idéologique des obédiences partisanes, de la similitude et de la complémentarité de leurs programmes politiques et de leurs projets sociétaux. Elles ne doivent pas être opportunistes. Des partis idéologiquement opposés sur les fondamentaux de la République et de la Démocratie ne sauraient conclure des alliances et des coalitions pour constituer des majorités de gouvernement, étant donné que leurs programmes politiques et économiques et que leurs projets sociétaux sont antinomiques. Un parti de la droite républicaine libérale et citoyenne ne saurait conclure une alliance électorale avec un parti d’extrême droite nationalitaire et xénophobe ni a fortiori avec un parti de la gauche anti- libérale extrémiste et populiste.

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Côte d’Ivoire. Pratiquer la realpolitik de la prudence : un viatique existentiel pour le PDCI et le RDR.

Pratiquer la realpolitik de la prudence consiste, au sens aristotélicien du terme, en ce que l’habileté soit reprise et tirée du bon côté par la vertu morale. Ce conseil pragmatique de la raison  politique devrait être, pour le PDCI et le RDR, un viatique existentiel indispensable. La configuration de la situation politique de la Côte d’Ivoire les oblige à se réapproprier cette realpolitik démocratique, union de la politique et de la morale. Ces deux partis devraient, dans la lutte politique qui les oppose, concilier « la prudence du serpent » à « la simplicité de la colombe » comme le conseille le philosophe Emmanuel Kant. Le philosophe souligne, dans son opuscule Le projet de paix perpétuelle, que « la droiture vaut mieux que toute politique » et que  cette proposition théorique  est « la condition inéluctable de la politique ». Pour opérer des choix politiques gagnants dans la recomposition du champ politique ivoirien, le PDCI et le RDR devraient unir la préoccupation d’efficacité à celle de rigueur morale, allier le souci d’habileté au souci de droiture. Cette combinaison qui définit la prudence est la vertu cardinale de l’homme politique, dit Aristote. Elle devrait, s’ils s’en montrent capables, assurer leur salut. Ils devraient, pour cela, s’interdire de chevaucher, par calcul électoraliste, les monstres féroces du nationalisme identitaire, du confessionnalisme et de l’hubris du pouvoir au visage terrifiant de Méduse Gorgone.

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Côte d’Ivoire. Ce qu’est l’houphouëtisme, mémoire historique commune du PDCI et du RDR.

Coopérer ou périr, telle est l’alternative existentielle qui s’impose au PDCI et au RDR après leur séparation. Cette alternative, qui met en jeu leur avenir politique, les appelle à se ressourcer dans leur mémoire commune car la crise qui provoqua, à l’origine, la scission du PDCI-RDA, fut une crise de sa mémoire idéologique. Cette crise mémorielle, qui a nourri une tension centrifuge au sein de la coalition, oblige à réinvestir les fondamentaux idéologiques du PDCI-RDA historique légués par le Père de la Nation Ivoirienne, Félix Houphouët-Boigny.

L’idéologie du nationalisme modernisateur d’obédience libérale du PDCI-RDA, l’Houphouëtisme du Père de la Nation Ivoirienne, traduisait en idéologie mobilisatrice et en utopie politique, les besoins et les espérances démocratiques d’une société multiethnique qui aspirait à l’unité, à la liberté, à l’égalité et à la modernisation économique. Les mots de paix, de tolérance, de fraternité, de dialogue, d’unité nationale, l’appel à une Nation ivoirienne de citoyens, la célébration du métissage, la xénophilie du PDCI-RDA historique originel formulaient les attentes profondes des forces sociales d’un pays multiplement enraciné et ouvert sur le monde.

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La problématique d’unité idéologique du PDCI et du RDR en Côte d’Ivoire.

La séparation de type électoraliste du PDCI et du RDR, désormais en concurrence dans la lutte pour le pouvoir en vue de la présidentielle 2020, soulève la question centrale de leur unité idéologique. Leurs divergences programmatiques devraient se structurer sur la base du nationalisme libéral modernisateur originel du PDCI-RDA. Ce socle fondateur devrait être, espérons-le, leur point de consensus indiscutable.

Le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) doit donc se déterminer clairement comme parti démocratique et construire un projet politique structuré par l’esprit démocratique moderne, par le respect de l’égalité et du pluralisme. Le Rassemblement Des Républicains (RDR) doit aussi se déterminer clairement comme parti républicain et bâtir une politique structurée par l’esprit républicain moderne, le respect de la liberté et des droits individuels et collectifs. Les Ivoiriens seraient-ils existentiellement et sociologiquement incapables de se définir et de se reconnaître dans ces notions ?

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Lutte pour le pouvoir en Côte d’Ivoire, lutte pour les contre-pouvoirs au Kenya.

Lutte pour les contre-pouvoirs au Kenya. Lutte pour le pouvoir en Côte d'Ivoire. Ces deux évènements symbolisent et portent à incandescence les deux logiques antinomiques des affrontements politiques qui se déroulent dans les Etats d’Afrique Noire. Leur concomitance en cette année 2017 fait donc sens.

L’élection présidentielle kényane 2017 est marquée par le conflit du pouvoir avec des juges locaux soucieux de protéger l’indépendance de la magistrature et la transparence des urnes. La lutte politique ivoirienne est, au contraire,  marquée par une guerre de succession précocement engagée entre les acteurs politiques ivoiriens pour l’élection présidentielle de 2020.

Si la démocratie se définit par la limitation du pouvoir par les droits de l’homme,  par la représentativité sociale et par la citoyenneté, on peut juger que la démocratie kenyane est sur la voie de son perfectionnement, au regard du renforcement constitutionnel de l’indépendance des juges en 2010 et des actions concrètes posées dans ce sens sur le terrain par les magistrats kenyans comme en témoignent articles de presses et comptes-rendus de reportages. Au contraire, en Côte d’Ivoire, cette même année 2010, la cour constitutionnelle ivoirienne s’inféodait au pouvoir pour conforter le nationalisme identitaire, violer la liberté du choix politique et légitimer le refus de l’alternance du pouvoir.

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Le Juge Kényan David Maraga, un exemple à imiter en Afrique Noire.

« Pour la première fois dans l’histoire de la démocratie africaine, une cour a annulé une élection présidentielle », faisait remarquer l’opposant Kényan Raila Odinga tout en soulignant que le jour de cette décision était « un jour historique pour le peuple Kényan et, par extension, pour les peuples du continent africain ». Il conviendrait donc de consacrer à cet évènement historique le temps qu’il faut, afin de retirer toutes les leçons d’une décision progressiste qui devrait faire jurisprudence en Afrique Noire.

Les dessous de la décision du juge David Maraga et de ses collègues de la Cour suprême du Kenya, (cf « La présidentielle kényane a révélé la mascarade qu’est devenue l’observation électorale en Afrique ». LeMonde. 07-09-2017, soulève dramatiquement la question de la pénurie des individus généraux, des serviteurs impartiaux de la Justice, de l’Intérêt général et du Bien commun dans nos magistratures, nos administrations et nos Etats en Afrique Noire.

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Le détournement de la fonction des partis politiques en Afrique.

D’Est en Ouest, du Nord au Sud, dans les nouvelles démocraties africaines comme en témoignent les épisodes électoraux récents et à venir, les majorités électorales au pouvoir, à quelques exceptions près, cèdent à la tentation de confisquer le pouvoir. Aux dernières nouvelles Uhuru Kényatta au Kenya, tel Yayha Jammey récemment en Gambie, semble faire volte-face après avoir consenti, dans un premier temps, à la décision des juges de la Cour suprême kényane invalidant sa réélection pour cause d’irrégularité et d’illégalité. L’alternance démocratique du pouvoir n’est donc pas acceptée en son principe et quand elle se réalise, de gré ou de force, elle ne transforme pas qualitativement la gouvernance. Dans l’exercice du pouvoir, les oppositions reproduisent invariablement les défauts qu’ils reprochaient au gouvernement précédent. Un consensus semble lier les partis au pouvoir et les partis d’opposition dans la volonté commune de subordonner le pouvoir social au pouvoir politique. Opposants et gouvernants africains se retrouvent unis, à des degrés divers, dans la prévarication, le communautarisme, l’instrumentalisation politique de l’ethnicité, le régionalisme, la prédominance des intérêts particuliers sur l’intérêt général, l’indifférence au bien commun, « le mépris ou l’oubli des droits de l’homme », « seules sources du malheur des peuples », comme le souligne le manifeste de 1789

Comment expliquer cette tendance dure qui semble relever de la résilience d’un système de résistance à la démocratisation  et comment s’en libérer? Il faut, pour y parvenir, déceler la cause ultime de cette pathologie politique et en expliquer le mécanisme pour pouvoir s’en libérer.

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Kenya 2017 – Côte d’Ivoire 2010 : la problématique d’autonomie du système politique en Afrique.

Après l’invalidation de la victoire électorale du président Uhuru Kenyatta pour cause « d’illégalités et d’irrégularités » au Kenya, selon les propos du communiqué officiel, peut-on croire à l’amorce symbolique d’un mouvement démocratique de fond qui donne des raisons d’espérer en Afrique? Cette invalidation semble briser la loi d’airain de la vie politique africaine: le parti au pouvoir doit gagner l’élection présidentielle, l’opposition doit la perdre, une règle non écrite dont la remise en cause apparaît comme une anomalie et un viol de la légalité.

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