Articles par catégoriesPolitique

Comment être crédible quand on prétend dénoncer, en qualité d’opposant, une dictature ?

Comment être crédible quand on crie, en qualité d’opposant, à la dictature et au viol des droits fondamentaux de la personne face à un gouvernement qui s’en défend

Pour pouvoir donner des leçons de démocratie et être crédible quand on crie à la dictature en qualité d'opposant face à un gouvernement, il faut être irréprochable sur le registre du respect des principes fondamentaux de la République et de la démocratie.

Le dénonciateur doit, en sa qualité d’opposant, incarner en son être, en son discours et en sa praxis politique l’antithèse du régime qu’il récuse. Il doit être un démocrate et un républicain de conviction.

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Editorial. Henri Konan Bédié : un programme d’autocratie communautariste.

Henri Konan Bédié incarne un danger mortel contre la République et la démocratie en Côte d'Ivoire.

Sa vision de la Côte d'Ivoire est celle d'un TERRITOIRE MOYENÂGEUX de ROYAUTÉS et de CHEFFERIES, d'une société divisée et fragmentée en blocs ethniques. (Cf. mon article d'hier 20 février dans cedea et médiapart : « Pour une définition nationale de l'Etat et une politique de modernisation en Côte d'Ivoire »).

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Pour une définition nationale de l’État et une politique de modernisation en Côte d’Ivoire : contre l’ethno-nationalisme désintégrateur. (1ère partie)

Nous devons nous garder en Côte d’Ivoire de penser que l’État doit incarner une communauté définie en termes ethniques, religieux ou territoriaux

Nous devons aussi nous garder de concevoir le partage et l’alternance démocratique du pouvoir sous un mode ethnique, confessionnaliste et régionaliste.

Dans le premier cas de figure, la conséquence de cette revendication identitaire différentialiste qui en appelle à l’autochtonie, qui stigmatise comme étrangers des collectivités culturelles du territoire, qui divise intérieurement et installe l’exclusion et la ségrégation dans la cité, est de légitimer des dynamiques séparatistes et sécessionnistes. Si l’État doit être l’agent politique d’une communauté d’autochtones dans une société multiethnique, chaque communauté est fondée à revendiquer son indépendance politique pour se donner un État correspondant à son ethnie, à ses coutumes, à sa religion et à son territoire.

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LE LIBRE-ARBITRE HUMAIN NE SE CONÇOIT PAS SANS LOI.

Nous devons nous garder, en Afrique , de prendre la démocratie pluraliste pour un régime anomique (sans loi), un régime de permissivité absolue des acteurs de la société civile, d'impunité des élus, d'arbitraire et d'irresponsabilité des acteurs politiques.

Sur l’échiquier échiquier politique ivoirien une partie des acteurs qui considère que nous vivons sous une dictature immonde dévorant les âmes et les corps, est manifestement sous l'emprise de cette vision erronée qui est en contradiction avec le réel et n'exprime en réalité, comme je l'ai souvent montré, qu'une projection psychique de type Rorschach. Ils voient la Côte d'Ivoire comme ils sont eux-mêmes. Ils projettent sur le pouvoir ivoirien leur propre vision erronée du pouvoir.

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Editorial. La part de Dieu dans le bonheur et le malheur des hommes.

Il est à espérer que la prière pour la paix à la Cathédrale d'Abidjan aide le PDCI-Bédié, le FPI et le RACI-GPS à modifier leur discours xénophobe, leur discours de guerre et leur logique d'insurrection. Il est à espérer que cette messe d'actions de grâce suscite, en ces politiciens, une conversion interne qui les transforme en acteurs de paix.

Certes Dieu fait des miracles.

Une chose est cependant certaine : Dieu a pourvu les êtres humains d'un libre arbitre et d'une raison pour que les hommes produisent, eux-mêmes, leur bonheur et leur vertu par leur pensée, leurs choix, leurs décisions et leurs actions.

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Éditorial. DÉMOCRATIE et RÉVOLUTION : deux formules antinomiques.

Il y a d'un côté la démocratie et les mouvements sociaux de revendication des droits fondamentaux.

Il y a de l'autre la dictature, la révolution et les mouvements de libération.

Ces deux formules sont antinomiques.

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La problématique de redistribution : une problématique globale de l’État démocratique comme agent de développement.

La spécificité de la démocratie comme régime permettant de construire l’unité nationale d’une diversité de peuples, d’assurer la représentation politique des intérêts sociaux, de limiter le pouvoir par les droits de l’homme, est de transformer l’Etat  en agent de développement.

Cette définition de soi de l’Etat démocratique comme agent de développement se traduit, entre autres, par la redistribution des produits de la croissance, un processus inhérent à une action gouvernementale déterminée par le principe de représentation des intérêts sociaux.

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La problématique de construction nationale en Côte d’Ivoire : la responsabilité de l’intelligentsia ivoirienne. (2ième partie).

Au terme de la lutte anticolonialiste deux chantiers prioritaires avaient été ouverts dans la Côte d’Ivoire indépendante : d'une part, l’œuvre d’établissement de la République. Cette œuvre fut engagée pour rassembler sous le principe d’égalité, la diversité des peuples du territoire afin de bâtir l’unité politique du nouveau corps social ivoirien. Simultanément fut engagée, d’autre part, l’œuvre d'édification d’une conscience nationale, d’un sentiment de reconnaissance réciproque et d’appartenance commune citoyenne  entre les diverses ethnies et confessions du territoire.

Sous la conduite du père de la Nation Félix Houphouët-Boigny, l’élite politique ivoirienne conduisit avec succès au moyen du PDCI-RDA  sous le régime de parti unique cette œuvre de développement et de modernisation jusqu’aux années 1990.

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Autocratie, injustice sociale et anti-développement.

Les régimes d’autocratie ethnique et confessionnelle, les pouvoirs d'avant-gardes insurrectionnels et soi-disant "révolutionnaires"  sont, par nature, incapables de générer  de la justice sociale, du développement humain, de la production et de la redistribution économique.

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Justice sociale, redistribution et développement humain, effets de la démocratie.

La justice sociale, la redistribution du produit national, le développement humain, sont inhérentes à la démocratie. Ces effets sociaux de la bonne  gouvernance politique et économique, procèdent de l’organisation institutionnelle de la liberté et de l’égalité par un pouvoir politique socialement représentatif, respectueux des droits fondamentaux de la personne et choisi au suffrage universel dans les urnes par le peuple souverain. Ils sont sont consécutifs aux interventions politiques d’un État qui agit comme acteur de développement grâce à sa limitation  par les droits de l’homme.

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Éditorial : Le RHDP: immonde dictature ou authentique majorité démocratique ?

Les aveux de Soro GUILLAUME se définissant comme « faiseur » floué et outré « de président » et revendiquant, de ce fait, une dévolution monarchique du pouvoir devant les journalistes français hier mardi 28 janvier 2020, permettent de trancher définitivement cette question.

LES AVEUX du chef du RACI-GPS, VIENNENT CONFIRMER PUBLIQUEMENT SES DECLARATIONS dans le document audio du PO de sa tentative d'insurrection et de son coup d’État télécommandés.

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FPI/ Congrès unitaire : Comment Affi s’est livré, pieds et poings liés, aux GOR.

Ambroise Tiétié

Journaliste professionnel

au Rassemblement (quotidien ivoirien).

Alors que personne ne s’y attendait, l’ancien Premier ministre Affi N’Guessan, président légal du FPI, a rencontré, les 3 et 4 janvier 2020, l’ex-chef d’Etat, Laurent Gbagbo, à Bruxelles où ce dernier est en attente d’un procès en appel après son acquittement, le 1er février 2019. De cette entrevue est née l’idée d’un congrès unitaire destiné à ré-unir les deux tendances du parti divisées depuis 2014.

 A malin, malin et demi. En ‘’vendant’’ l’idée d’un congrès unitaire entre les deux factions du FPI, à Laurent Gbagbo, lors de leur dernière rencontre qui s’est déroulée à Bruxelles, Affi N’Guessan a cru réussir le coup du siècle. Et pas qu’un peu. L’objectif visé a la clarté de l’évidence : rallier à sa cause les GOR pour espérer remporter le Graal en 2020 ! Et comme dans la fable, il a fait l’âne pour avoir le foin. Il a donc accepté de voir celui qu’il considérait naguère comme le ‘’chef de la dissidence’’ lui ravir la première place au terme du prochain congrès qui va consacrer l’unité du parti aux deux doigts. Sauf qu’il ne sait pas encore de quoi accoucherontces assises qui pourraient se terminer en eau de boudin pour lui. Et comment ! A malin, malin et demi, dit-on. Ainsi donc, le président du Conseil régional du Moronou qui semble avoir tiré les conséquences de sa minorité face aux GOR, ce qui l’a conduit à se coucher aux pieds de Gbagbo, pourrait s’en mordre les doigts. De sources proches du dossier, voici les schémas qui auraient été envisagés au terme de leur entrevue impromptue de Bruxelles. Si le congrès unitaire se tenait comme prévu, Affi céderait la présidence du parti à Laurent Gbagbo dont il deviendrait alors le 1er vice-président. Dans ce cas de figure, si le premier est libéré avant octobre 2020 et rentre en Côte d’Ivoire, il serait automatiquement le candidat du FPI à la prochaine Présidentielle, Affi devenant, de facto, son colistier. Mais au cas où le Séplou national était tenu hors du pays en raison de ses ennuis judiciaires, le Lion du Moronouserait le porte-étendard du parti avec un colistier choisi par le Woody de Mama. Or, il est douteux que Gbagbo foule le sol de son pays avant la Présidentielle. Et Affi ne l’ignore pas.

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Les Ivoiriens ne sont pas maudits et l’appel du sang n’est pas une fatalité.

Nous, Ivoiriens, ne sommes pas maudits comme s'interroge le journaliste Assalé Tiémoko qui s'inquiète des brutalités langagières à tonalité ethniciste et xénophobe allant crescendo à l'approche de la présidentielle 2020 .

Certes, l'intention profonde du journaliste Assalé Tiémoko n'est pas de dire que nous sommes maudits. Son intention est d'attirer l'attention publique sur le retour inacceptable et quasi permanent, depuis les années 1990, du monstre identitaire, qui rode  tel un fatum, à chaque temporalité électorale.

La problématique n'est donc pas de mettre en place des dispositifs techniques pour empêcher contextuellement le sang d'inonder à nouveau notre pays. La problématique est d'identifier la source humaine et temporelle de ce phénomène mortifère, de le dénoncer et de le traiter en ses racines pour en prémunir notre pays.

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RÉUNIR, NON PAR LE BAS, MAIS PAR LE HAUT

DIBI Kouadio Augustin

Professeur titulaire de philosophie,

Université Félix HOUPHOUËT BOIGNY de Cocody

 

La nature sait nous parler sans aucun discours, sans aucun mot, sans aucun son. Elle nous invite simplement à apprendre à tourner nos sens vers l'intérieur pour l'entendre. Qui a pu suivre la Cérémonie de Présentation des Vœux du Nouvel An, le Lundi 6 Janvier 2020, au Palais Présidentiel, a dû lire, dans toutes les paroles prononcées, l'expression d'un désir profond : celui de consolider les acquis.

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Après le retrait du PDCI de la coalition au pouvoir Et si Bédié disait enfin la vérité ?

Ambroise Tiétié

Journaliste Professionnel

du Rassemblement (Quotidien ivoirien)

Le mercredi 17 septembre 2014, le président du PDCI, alors président de la conférence des présidents du RHDP a lancé, depuis sa ville natale, Daoukro, l’appel éponyme invitant les formations signataires de l’alliance des Houphouétistes à soutenir la candidature de son cadet Alassane Ouattara, en 2015, pour un second mandat. Dans le même appel, il a également lancé l’idée d’une alternance au pouvoir entre le PDCI et le RDR, à partir de 2020, au sein d’un parti unifié qui naitrait sur les cendres du groupement politique RHDP.

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