Articles par catégoriesEconomie

La problématique investissement/redistribution: quelles sont les solutions respectives des formations concurrentes du RHDP en Côte d’Ivoire?

En matière d’investissement et de redistribution, quelles sont les solutions structurées et cohérentes, même sommaires, qu'offrent le FPI, le PDCI dissident et le RACI à ces deux problèmes incontournables de toute politique de gouvernement à visée intégratrice et inclusive? Relativement à cette double problématique centrale, quelle alternative ces formations concurrentes du RHDP proposent-elles, en vue de répondre aux demandes et aux besoins sociaux des diverses catégories du peuple Ivoirien ?

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Le pouvoir politique, instrument d’inclusion sociale et d’intégration nationale dans la gouvernance programmatique du RHDP en Côte d’Ivoire.

En Côte d’Ivoire, le gouvernement RHDP œuvre à transformer l'économie de marché en développement endogène au moyen de la démocratie, et à rebâtir la nation au moyen de la modernisation pour y parvenir. Sous la direction du Président de la république Alassane Ouattara, la gouvernance du Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, que l’indice Mo Ibrahim vient récemment de consacrer, suit obstinément ce cap, dans le cadre d’un libéralisme tempéré progressiste et productif de centre-droit. Ce faisant, cette gouvernance s’inscrit dans la tradition libérale de la démocratie républicaine pluraliste qui définit le pouvoir politique comme un instrument d’inclusion sociale et d’intégration nationale du territoire.

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L’intégration nationale et le développement économique : le programme du RHDP en Côte d’Ivoire.

La conquête du pouvoir d’État n’est pas la fin en soi de la lutte politique et les partis politiques n’ont pas été créés pour permettre aux acteurs politiques de prendre le pouvoir. C’est, au contraire, l’intégration nationale de la diversité des populations du territoire de l’Etat et le service de leurs intérêts sociaux qui est la fin ultime de la lutte politique. La légitimité des partis politiques, des prétendants à l’exercice de mandats électifs et à la conquête du pouvoir d’État s’évalue relativement à ce projet politique ultime d’intégration nationale. Leur légitimité est déterminée par la crédibilité rationnelle des programmes et des projets de société qui permettent d’y parvenir.

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L’ignorance crasse de Franklin Nyamsi en matière de politique démocratique.

Avant de publier son texte délirant à l’introduction surréaliste  sur son blog  dans Médiapart, campant son Soro Guillaume en homme providentiel attendu par le peuple ivoirien, Franklin Nyamsi s’était fait interviewer par un journal Camerounais. (cf http://www.camer.be/69580/6:1/cameroun-le-professeur-franklin-nyamsi-wa-kamerun-rapond-aux-questions-du-journaliste-kuissui-mephou-cameroon.html)

Soutenant, selon sa vision déformée par un delirium tremens, que  le peuple ivoirien serait  victime d’une des pires dictatures de la planète, Franklin Nyamsi se présente, dans cette interview, comme un Don Quichotte venant rétablir la justice sociale en Côte d’Ivoire aux côtés de son compagnon Soro Guillaume.

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La reprise du programme houphouëtiste de modernisation par le RHDP en Côte d’Ivoire.

Héritier de l’houphouëtisme par le discours et la praxis politique, le  RHDP se situe dans la continuité du nationalisme modernisateur de Félix Houphouët-Boigny. Il reprend les grandes idées directrices de ce modèle politique et économique qui consiste à réaliser le développement à travers l’œuvre de construction d’une nation et  d’un État national au moyen de la modernisation.(Cf :Le chiffre secret de la méthodologie politique de Félix Houphouët-Boigny, cedea.net, 9 Septembre 2018)

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Le chiffre secret de la méthodologie politique de Félix Houphouët-Boigny.

Dès que l’indépendance de la Côte d'Ivoire fut conquise, le projet du PDCI-RDA sous la direction de Félix Houphouët-Boigny, devant la tâche du développement, fut de décider d’unifier politiquement les particularismes ethniques et confessionnels du territoire ivoirien à travers la modernisation économique. Ce fut d’identifier le développement économique au processus de construction d’un Etat-national par intégration économique et politique du territoire. Félix Houphouët-Boigny s’aperçut de l’intrication de la problématique du développement et de la problématique de la nation.

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Le territoire national appartient-il à l’État ou aux communautés ethniques?

Quelle solution politique et économique faut-il adopter en Afrique pour résoudre ce problème régulièrement ressassé : une Afrique riche en ressources naturelles dont les terres seraient, selon certains, pillées par les multinationales étrangères avec la complicité des États et dont les populations sont, de ce fait, maintenues dans la pauvreté de masse, dans la précarité de l’existence et dans la dépendance depuis la colonisation ?

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Moderniser nos sociétés africaines ou restaurer les traditions du passé précolonial face à la mondialisation ?

Quelle solution politique et économique faut-il adopter en Afrique pour résoudre ce problème régulièrement ressassé : une Afrique riche en ressources naturelles dont les terres seraient, selon certains, pillées par les multinationales étrangères avec la complicité des États et dont les populations seraient en raison de ce fait, maintenues dans la pauvreté de masse, dans la précarité de l’existence et dans la dépendance depuis la colonisation ?

Située sur l’axe du temps, cette problématique ne peut être résolue qu’à travers un choix entre deux alternatives inconciliables : la voie nationaliste de la défense identitaire, autrement dit l’orientation vers le passé, ou la voie progressiste de l’orientation vers l’avenir:  l’acceptation des transformations socio-économiques,  la gestion politique du changement social.

Il n’existe pas de troisième voie. Il est en effet impossible de concilier le passé et l’avenir, l’identité et le changement.

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Nos urgences politiques et notre cahier de charge en Côte d’Ivoire et en Afrique à l’ère de la mondialisation.

L’impératif de renforcer en Côte d’Ivoire le processus de construction de l’État national ivoirien par la modernisation économique et sociale, de rejeter le nationalisme communautaire et le populisme, forces de division et de désintégration nationale, de régression économique et politique, doit être envisagé sous la  problématique continentale ci-dessous énoncée.

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Côte d’Ivoire : voici pourquoi les promesses économiques et sociales du FPI et de ses alliés sont démagogiques.

N’est-il pas contradictoire de prétendre redistribuer les produits de la croissance au moyen d’un État communautaire anti-moderniste qui récuse, par principe, la production et la modernisation économique identifiées comme figures du néo-libéralisme corrupteur ?  

N’est-il pas contradictoire de prétendre détribaliser la société et le système politique au moyen du nationalisme communautaire qui en appelle à l’homogénéisation ethnique de la société et à l’appropriation de l’État par des autochtones ?

Comme l’attestent leurs discours et leurs pratiques, les forces dominantes de l’opposition ivoirienne sont, dans toutes leurs variantes, rassemblées dans le nationalisme identitaire et le populisme. Ces forces politiques  s’affirment comme anti-modernes et réactionnaires.

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Ne pas perdre de vue le cap de la démocratie républicaine pluraliste en Côte d’Ivoire.

Que pourrait apporter de plus à notre pays, en matière de bonne gouvernance politique économique et sociale, ainsi qu’en matière d’amélioration des conditions de vie des populations, la « coalition » hétéroclite et incohérente qui se reconstitue en ce moment, sous un modèle à la fois communautaire et stalinien, pour tenter d’enferrer le front républicain RHDP ?

Que pourrait apporter de plus, en matière de démocratie républicaine pluraliste, cette « coalition » de triste mémoire qui se reconstitue sous les signes de la conception royaliste et autocratique du pouvoir ?

Quel programme économique, quel projet sociétal cette « coalition » propose-t-elle à la Côte d’Ivoire qui serait devenue selon elle un « enfer » ? Quel modèle de redistribution propose-t-elle aux Ivoiriens ? Comment les acteurs de cette coalition comptent-ils articuler la paire investissement/redistribution ?

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Le ministère de la ville, un symbole républicain fort du gouvernement Amadou Gon II en Côte d’Ivoire.

UNE INTERPRÉTATION RATIONNELLE POSSIBLE DE L’ATTRIBUTION DU MINISTÈRE DE LA VILLE A UN MINISTRE PDCI PRO-PARTI UNIFIE. CETTE ATTRIBUTION EST UNE RÉCUSATION SYMBOLIQUE DE LA FRACTION ETHNO-NATIONALISTE MINORITAIRE DU PDCI. C’EST LE SYMBOLE D’UN PROJET SOCIETAL CENTRE SUR LA MODERNISATION ET L’INTÉGRATION CITOYENNE  DE LA DIVERSITÉ SOCIALE. VOICI POURQUOI.

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La séparation des sous-systèmes sociaux, condition du développement endogène en Afrique au XXIème Siècle.

Refonder économiquement nos corps sociopolitiques, séparer leurs ensembles structuraux, transformer la politique en opérateur d’égalité et de liberté au moyen de la démocratie pour construire le développement endogène, tels sont les chantiers qui permettront aux Etats d’Afrique sub-saharienne de surmonter les blocages internes qui affaiblissent leur historicité.

Nos corps socio-politiques modernes demeurent encore, malgré les apparences, commandés de l’intérieur par le modèle structural des sociétés traditionnelles caractérisé par l’indifférenciation de l’économique du politique, du judiciaire, du religieux et du familial.

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« Exhibition d’infrastructures » « on ne mange pas les ponts et les routes» : des éléments de langage du national-populisme en Côte d’Ivoire.

La campagne électorale de la présidentielle ivoirienne 2020, ouverte avant terme, est caractérisée par l’absence de débat programmatique. Il importe alors d’interroger les éléments de langage utilisés et les actes posés par les divers candidats, déclarés ou potentiels, afin de débusquer le projet sociétal qu’ils véhiculent. Les éléments de langage utilisés par les divers candidats sont en cela une mine d’or et devraient être passés au crible de la critique.

Quel programme politique et quel projet sociétal véhiculent les propos lourds de sens que proférèrent des acteurs politiques ivoiriens, considérant que les Travaux d’Établissements publics, mis en œuvre par le gouvernement, seraient une exhibition d’infrastructures et que les routes et les ponts seraient inutiles parce que l’on ne s’en nourrirait pas ?

Quel modèle politique remettent-ils en cause et quel modèle politique alternatif proposent-ils ?

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L’instrumentalisation politique des faits divers dans la guerre de succession en Côte d’Ivoire.

La problématique sociale des déguerpis de la SICOGI et les faits divers qui émaillent l’actualité ne devraient pas être instrumentalisés politiquement, comme ils le sont actuellement, par les logiques factionnelles et l’érection des égoïsmes et des ambitions personnelles en cours dans la guerre irrationnelle de succession.

Le déguerpissement des locataires de la SICOGI ne relève pas d'une décision de l’État ivoirien quoique la SICOGI soit une société à participation financière publique et que ses mandataires sociaux soient nommés par décret pris en conseil des ministres. La corruption des agents du guichet unique, relativement au trafic des limousines, n’est pas une corruption du gouvernement qui n’administre pas non plus la justice en démocratie. Nous sommes sortis du régime du parti-État et de l'économie politiquement contrôlée. Nous vivons désormais sous un régime de démocratie républicaine multipartisane et d'économie libre de marché.

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